Le porte-parole militaire de la province du Nord-Kivu, lieutenant-colonel Guillaume Ndjike a alerté dans une correspondance sur la mort de sept congolais dans une attaque perpétrée de la coalition M23/RDF, dont des notables et chefs de village dans la nuit de lundi 09 au mardi 10 octobre, dans le groupement de Kisigari, respectivement dans l’Est de la République démocratique du Congo. Comme motif de cette tuerie, d’après ces terroristes « la population locale aurait collaboré avec les sectes Wazalendo.

Ce énième massacre a lieu dans la zone sous contrôle des terroristes du M23/RDF et a ciblé sept compatriotes dont les notables et chefs des villages, a appris une dépêche de l’agence congolaise de presse.

A ce stade, l’autorité provinciale a, le général-major Peter Chirimwami, a invité la Force régionale de la communauté est-africaine, le mécanisme conjoint de vérification élargie ainsi que le mécanisme AD hoc de vérification à prendre toutes les dispositions nécessaires pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce massacre de trop, qu’elle a qualifié de « véritable crime contre l’humanité »

Pour rappel, les 29 et 30 novembre 2022, plusieurs civils avaient été tués dans deux localités de l’Est de la RDC, à Bambou et Kishishe, en chefferie de Bwitow par les rebelles du M23 appuyés par l’armée rwandaise dans cette partie occupée par l’ennemi.

Dans une enquête préliminaire de l’ONU avait établi, en décembre, un bilan de 131 morts, tandis que les autorités congolaises avaient de leur part évoqué environ 300 morts dans ce massacre. Les victimes avaient été exécutés arbitrairement par balles ou à l’aide d’armes blanches. Des éléments du M23 avaient ensuite enterré eux-mêmes les corps des victimes, dans une tentative de destruction des preuves.

Gloire MALUMBA

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