L’ultimatum étant expiré, plus d’une dizaine de journalistes membres de l’association Rassemblement de Journalistes pour l’Emergence du Congo (RAJEC), ont passé à la vitesse supérieure. Ce mercredi 20 juillet, ces derniers munis de banderoles, sifflets et autres affiches, ont manifesté.
Réunis en sit-in, on pouvait les entendre scander notamment : « le Journalisme n’est pas un crime encore moins du terrorisme. La place du Journaliste n’est pas en prison mais à la rédaction. »
Les journalistes ont ainsi a envahi le ministère de la Justice pour réclamer la libération du Journaliste Stanys Bujakera actuellement en détention à la prison centrale de Makala à Kinshasa, déposant en parallèle un mémorandum. Et selon le porte-parole de cette association Edmond Izuba, d’autres manifestations sont prévues.
La mise sous MAP de ce correspondant de Jeune Afrique a suscité une vague de critiques de la presse nationale et internationale contre les autorités publiques. Accusant celles-ci de vouloir faire reculer la démocratie en RDC.
Poursuivi pour « propagation des fausses informations », le journaliste Stanys Bujakera a été interpellé le 08 août dernier à l’aéroport de N’djili, alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol pour Lubumbashi.
Bobo Anan Mokonzi.