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Le président Kaïs Saïed a reçu le projet de la nouvelle Constitution des mains de Sadok Belaïd, président du « Comité consultatif pour la nouvelle République », chargé de la rédaction de la nouvelle Constitution. L’annonce à été faite, le lundi 20 juin 2022, par la présidence tunisienne.
A l’issue d’une rencontre entre Saïed et Belaïd au Palais de Carthage.
Ce projet de constitution élaboré par le comité consultatif national est pour la nouvelle République, indique le communiqué.
Cette rencontre été aussi l’occasion de se pencher sur un certain nombre de concepts et d’idées nouvelles, ainsi que d’évoquer le déroulement du dialogue au cours de la période écoulée et des divers échanges de points de vue qu’il a suscités.
« Le projet de Constitution n’est pas définitif et que certains de ses chapitres sont sujets à révision et à une réflexion plus approfondie. » Souligne le président tunisien dans ce même communiqué
Il sied de savoir que, les réunions du « dialogue national » convoquées par Saïed ont débuté le 4 juin, dans l’intention de l’organisation d’un référendum sur une nouvelle Constitution le 25 juillet, dans le but de mettre fin à la crise politique que traverse la Tunisie.
De l’autre côté, des forces politiques et syndicales ont décidé de boycotter ce processus.
« J’ai soumis au Président un projet de Constitution pour la nouvelle république, et ce à la date fixée pour la soumission de ce projet (20 juin). » A déclaré, Sadok Belaïd
En raison du manque de temps les circonstances de la rédaction du texte de la Constitution ont été difficiles, mais en nous appuyant sur les conseils de nombreux collègues et experts, nous avons pu élaborer ce projet qui, nous l’espérons, sera acceptable pour le Président.
C’est depuis le 25 juillet que, la Tunisie a traversé une grave crise politique date à laquelle le président Saïed a imposé des mesures d’exception, le gel des pouvoirs du Parlement, la promulgation de lois par décret, la révocation du gouvernement et la nomination d’un nouveau.
Des acteurs de la scène politique et de la société civile tunisienne considèrent que c’est « coup d’État contre la Constitution » et rejettent ces mesures, l’on signale que d’autres forces les soutiennent et les considèrent comme une « correction du cours de la révolution de 2011 », qui avait renversé le régime du président de l’époque, Zine El Abidine Ben Ali.
Les questions se posent si ce projet de la nouvelle constitution sera promulgué ou sera rejeter.
Rédaction/Plus24actu.com
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By : Meschack LOFAKA