Le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya et la ministre de justice ont ce présenté ce jeudi le livre blanc sur la tragédie humanitaire causé par le Rwanda dans la partie Est du pays devant les spécialistes de médias.

L’objectif de cet ouvrage est de démontrer principalement le caractère avéré de l’agression rwandaise en cours sous toutes ses formes à partir des faits évidents établissant l’implication et la responsabilité internationale du Rwanda.

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Pour la ministre de la justice, ce livre est un plaidoyer que la RDC passe aux communautés internationaux. Elle appelle à tous les congolais de véhiculer l’information à tous les niveaux et dans plusieurs domaines.

D’après eux, la République démocratique du Congo, est ravagée par les violences armées depuis plus de deux décennies. C’est pourquoi, dès l’investiture du Gouvernement, ils avaient pris l’engagement de participer à la restauration dans cette partie du territoire national et sur l’ensemble de la sous-région sous le leadership du Président de la République, Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui a fait le choix de la paix, comme cela a été réaffirmé dans son discours à la tribune de la soixante-dix-septième session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, le 20 septembre dernier.

Cela a imposé le gouvernement congolais de bâtir une nouvelle dynamique dans une région où la suspicion réciproque et le manque de confiance entre leaders ont conduit à des drames et à des situations déplorables dans un environnement où les populations ne demandent qu’à échanger, à commercer et à vivre ensemble en paix. C’est ainsi que le Gouvernement a accompagné le Président de la République dans ses efforts diplomatiques dans la région pour restaurer la confiance et permettre à la population de profiter des opportunités de développement et de mieux-être qui s’offrent dans la sous-région.

Ces efforts s’inscrivent dans le rôle central de la RDC. Ils se traduisent notamment par l’adhésion à la Communauté d’États de l’Afrique de l’Est et la conclusion des accords de coopération, de sécurité et de développement avec nos voisins dont le Rwanda.

Pour elle, le gouvernement ne saurait penser au développement, au progrès et à la coopération mutuelle sans restaurer la paix. Convaincu de cette évidence, le gouvernement s’est engagé dans un processus de discussions avec les compatriotes des groupes armés, à la suite du conclave de Naïrobi, pour leur demander de rejoindre la dynamique de la paix et ainsi taire les armes.

Cette exacerbation de la violence armée par ce mouvement se justifie par le soutien que lui apporte les Rwanda Defence Force (RDF) tel que démontré par les différents rapports, notamment celui du Groupe d’experts des Nations Unies, de quoi conclure à l’agression de notre pays par le Rwanda. Cette agression est accompagnée, comme auparavant, des violations graves et massives des droits de l’homme et du droit international humanitaire constitutives de crime d’agression, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et du crime de génocide ainsi que des écocrimes voire de l’écocide.

La véracité de ces faits est établie par des preuves récoltées par des sources dignes de foi, aussi bien les Nations Unies que les organisations non gouvernementales humanitaires et des droits de l’homme que mon Gouvernement a rassemblée dans ce Livre Blanc.

Selon la ministre, la communauté internationale devrait prendre acte de la réalité de cette agression et agir en vue de préserver la paix et la sécurité dans la sous-région. Cette énième agression rwandaise viole manifestement les principes fondamentaux régissant les relations internationales contemporaines, dont le respect de l’intégrité territoriale des États, la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et l’interdiction faite aux États de recourir à la force dans leurs relations mutuelles.

Meschack LOFAKA

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