Il a remporté les élections du mois dernier avec 73 % des voix, selon la commission électorale. Mais le résultat a été condamné comme une “mascarade” par plusieurs candidats de l’opposition qui ont exigé un nouveau scrutin.

L’appel à manifester samedi a été lancé conjointement lors d’une conférence de presse en ligne par Moïse Katumbi, qui, selon les résultats officiels, est arrivé deuxième avec 18 %, Martin Fayulu, qui est arrivé troisième avec 5 %, et Anzuluni Bembe, qui a obtenu 1 %. Ils ont allégué qu’il y avait eu des fraudes et des bourrages d’urnes lors de l’élection.

“Nous ne reconnaissons pas la légitimité de M. Tshisekedi et nous appelons le peuple congolais à se mobiliser pacifiquement pour faire respecter sa volonté”, ont-ils déclaré dans une déclaration commune.

Ils ont également demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître le nouveau mandat de Tshisekedi et de soutenir la tenue d’une nouvelle élection “transparente et crédible”.

Le pouvoir a réagi en accusant les opposants de vouloir semer le chaos et de défier la souveraineté du pays. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a mis en garde contre toute tentative de troubler l’ordre public et a affirmé que les forces de sécurité étaient prêtes à faire face à toute éventualité.

“Le peuple congolais a choisi son président dans les urnes et il n’y a pas de place pour la contestation”, a-t-il dit à la presse

Meschack Lofaka 

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