l’Alliance du Fleuve Congo, un groupe formé par des personnes sanctionnées par les États-Unis, dont Corneille Nangaa et Michel Rukunda, ainsi que le M23, inquiète les autorités américaines.
L’ambassade des États-Unis à Kinshasa dénonce les menaces de l’AFC contre le peuple congolais, qui veut exercer ses droits civils et politiques dans le respect de la constitution.
« Nous demandons à tous ceux qui veulent vraiment mettre fin au conflit dans l’est de la RDC de suivre les initiatives de paix régionales de l’Afrique, comme les processus de Luanda et de Nairobi. Nous rappelons que les États-Unis prendront des actions, comme des restrictions de visa ou autres, contre ceux qui nuisent à la démocratie ou à la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC et de la région voisine », dit Lucy Tamlyn, l’ambassadrice américaine à Kinshasa.
De son côté, la cheffe de la MONUSCO est très inquiète par la création de l’AFC, une nouvelle plateforme politico-militaire.
« J’invite tous les acteurs politiques à respecter la Constitution, les droits de l’homme et l’Etat de droit. Je prie l’AFC de ne pas commettre de violence qui pourrait déstabiliser la RDC. Je demande aussi au M23 de respecter la “Feuille de route de Luanda” et de se désarmer sans délai », dit Bintou Keita.