La ville de Goma, située dans la province du Nord-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, est actuellement en proie à une crise humanitaire sans précédent. Le général-major Peter Cirimwami, gouverneur militaire de la province, a récemment déploré l’afflux massif de déplacés internes fuyant les terroristes de la coalition M23-Rwanda.
Selon le général-major Cirimwami, la situation dans les camps de déplacés autour de Goma est devenue intenable. Environ dix personnes meurent chaque jour dans ces camps, victimes d’épidémies et de l’insécurité. Actuellement, la province du Nord-Kivu compte plus de 2,7 millions de déplacés internes qui ont fui les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
Cette agression a eu des répercussions sur tous les secteurs, notamment la sécurité, la santé et l’éducation. La ville de Goma n’est approvisionnée que par voie lacustre, toutes les routes étant coupées par l’ennemi. Parmi ces routes figurent Goma-Sake-Minova, Sake-Kirolirwe-Kichanga-Mweso et Goma-Rutshuru-Kanyabayonga.
Le gouverneur militaire a souligné plusieurs défis à relever, notamment les terroristes du M23, les ADF-MTM, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, ainsi que certains groupes armés locaux réfractaires à la démobilisation.
Malgré ces défis, le responsable de la province du Nord-Kivu reste optimiste. Il a assuré que, grâce à l’engagement du Chef de l’État, commandant suprême des FARDC, tout est mis en œuvre pour repousser l’ennemi hors du territoire national.
La situation à Goma est une crise humanitaire qui nécessite une attention et une action immédiates. Il est impératif que la communauté internationale prenne conscience de cette situation et agisse en conséquence pour aider les personnes déplacées et mettre fin à cette crise.