Madame Julienne Lusenge a exprimé sa gratitude au Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unie pour sa nomination comme membre du Conseil d’administration du Fonds Volontaire des Nations Unies pour les victimes des tortures pour un mandat de trois.
Sur son compte Twitter, elle s’est dite encore prête afin de poursuivre son engagement pour la défense des droits humains ».
La candidature de Julienne Lusenge a été appuyée par le gouvernement congolais à travers son Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères.
Rappelons que le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unie avait notifié la mission permanente de la RDC auprès de l’Office des Nations et des Institutions spécialisées basées à Genève de la nomination de Madame Julienne Lusenge comme membre du Conseil d’administration du Fonds Volontaire des Nations Unies pour les victimes des tortures pour un mandat de trois.
Biographie de Julienne Lusenge
Julienne Lusenge est une militante des droits de l’homme de la République Démocratique du Congo (RDC). Elle est reconnue pour son engagement envers les femmes victimes de violences, notamment sexuelles, en RDC, en particulier dans le Nord-Kivu1. Elle dénonce l’utilisation du viol comme arme de guerre1.
Elle est la directrice exécutive du Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC) et la cofondatrice et présidente de l’ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI)1. Elle a participé à la création de l’association SOFEPADI en 2000, qui dénonce l’usage du viol comme « arme de guerre »1.
Elle a reçu plusieurs distinctions pour son travail, dont le Prix Ginetta Sagan en 2013, le Prix ICIP des constructeurs de la paix en 2016, le Prix international de la femme de courage en 2020, et le Prix des droits de l’homme des Nations unies en 20231.
Elle est originaire de l’Est de la RDC et a été témoin des violences subies par les femmes pendant les longues guerres dans l’Est de la RDC1. Elle a pris position contre les milices d’occupation en Ituri (ex- Province Orientale) et s’est activée dans la promotion et l’autonomisation des droits de la femme1