Le Parlement Ougandais vote la loi durcissant les poursuites contre les homosexuels le mardi 02 Mai 2023 pour seconde fois. Une loi qui a été refuser par le président Yoweri Museveni sous les pressions internationales malgré quelques modifications, les mesures les plus critiquées par les défenseurs des droits humains figurent toujours dans le texte.
Cette loi était qualifiée en mars de « texte discriminatoire, probablement le pire au monde en son genre » par le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk, maintient ses mesures les plus sévères dans sa version amendée, votée par le Parlement de l’Ouganda le mardi 2 mai.
Cette loi dans ses parties importantes est celle qui conserve de lourdes peines pour les relations homosexuelles et la « promotion » de l’homosexualité.
En mars, les députées ougandaises avaient adopté face aux « nombreuses pressions des partenaires occidentaux du pays, notamment celle des États-Unis qui menaçaient de suspendre un programme de traitement du Sida et du VIH, financé à hauteur de 400 millions de dollars ».
Selon France 24, le chef de l’État Ougandaise a déjà annoncé qu’il procédera à la validation du nouveau projet s’il est modifié.
Pour le président ougandaise, le « fait d’être homosexuel » n’était pas un crime, mais que seules les relations sexuelles l’étaient. Il faut de noter que la Peine de mort maintenue en cas de récidive dans cette loi.
Dans ce pays où l’homosexualité est illégale, les « actes d’homosexualité » restent passibles de prison à perpétuité. Cette peine existe depuis une loi datant de la colonisation britannique.
Le Parlement, maintien que, les récidivistes de l’homosexuel pourront être condamnés à mort, même si la peine capitale n’est plus appliquée dans les faits depuis des années. Maintien le Parlement Ougandais.