Une déception profonde pour le Mali qui espérer à la suspension des sanctions économique et financière de CEDEAO, au cours du sommet de la CEDEAO qui s’est tenu le samedi à Accra au Ghana.

Le pays espérait à la levée des sanctions économiques et financières imposées depuis le 9 janvier dernier par le bloc régional. Mais les chefs des Etats Ouest-africains ont décidé autrement, demandant à leur émissaire Goodluck Jonathan de poursuivre ses efforts de médiation. Le maintien cette décision est considérer comme une déception par Abdoulaye  Diop ministre Malien. Il est vrai que nous nous serions attendu à ce que ces sanctions soient levées immédiatement« , a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Il poursuit ses allocutions :  » nous devons être un peu patients. Nous sommes dans une dynamique qui nous permettra d’arriver à ça dans quelques semaines. L’ensemble des participants sont dans cette dynamique et il faut aussi retenir que les quelques semaines qui nous séparent de cette décision doivent être mises à profit pour nous, les Maliens, nous gardions notre sérénité.

Pour lui le Mali doit éviter de répondre aux provocations. « Ce qui me semble être important, c’est que les conclusions finales de ce sommet prennent en charge les propositions du gouvernement du Mali et les mêmes propositions considèrent les aspirations des Maliens pour des réformes sécuritaires, politiques et institutionnelles dans une période de 24 mois de transition qui devrait prendre fin en mars 2024 ». Adoulaye Diop

Pour ce qui concerne le système électoral, Abdoulaye Diop  souligne que : «  il est  important de procéder à la réforme du système électoral, un projet de loi électorale est déjà déposé sur la table du Conseil national de transition ».

Il faut noter que ledit  projet de loi électorale intègre également la question de l’organe unique de gestion des élections.

De l’autre côté, le bloc régional plaide pour une transition entre 16 à 18 mois, contre les 24 proposés par les autorités maliennes.

Un autre élément capital, c’est l’écriture d’une nouvelle Constitution et le reste des paramètres, c’est l’organisation des différents scrutins au niveau local, régional, communal, mais aussi l’organisation d’élections législatives qui doivent être couronnées maintenant vers la fin du processus de transition par l’élection présidentielle.

S’agissant de cette Sanctionnées par la CEDEAO, il souligne que, les autorités maliennes semblent bénéficier du soutien des populations, dont la résilience a été saluée par Abdoulaye Diop.

« Pour nous, le plus important, c’est le rassemblement des Maliens. Ce qui a été fait au cours de ces derniers mois, les difficultés au travers desquelles nous sommes passés, on n’a pas pu atteindre ce résultat si les Maliens ne s’étaient pas donné la main, s’ils n’avaient pas regardé dans la même direction. Et je suis sûr que quels que soient les défis, à chaque fois que les Maliens ont décidé de s’unir, nous avons pu relever ces défis ».

Pour le ministre des affaires étrangère  Malien tout l’Afrique tourne leur regarde vers le Mali, il appelle les maliens à ne pas baisser les bras, les maliens doivent rester sereins.

 » Nous savons où nous voulons arriver. Nous avons défini notre vision et nous allons tout mettre en œuvre pour pouvoir la réaliser dans la paix, dans la quiétude, dans l’entente entre les Maliens. L’objectif essentiel aujourd’hui, c’est de créer des conditions sécuritaires pour pouvoir organiser ces scrutins ».

Redaction : Plus24actu.com /Africanews

By Meschack LOFAKA +243904472962

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