Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé jeudi son intention de lever 247 millions de dollars américains sur le marché financier local au premier trimestre 2024, par le biais des émissions des bons du Trésor et obligations du Trésor.

Selon un communiqué du ministère des Finances, le gouvernement va émettre des titres d’emprunt d’une valeur totale de 668 milliards de francs congolais, au taux de change de 2700 francs congolais pour un dollar américain, entre le 9 janvier et le 26 mars 2024.

Ces opérations financières se feront conformément au calendrier indicatif d’émissions des bons du trésor et obligations du Trésor indexés signés par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi.

Le communiqué précise que le gouvernement va emprunter 68 milliards de francs congolais (25 millions de dollars) en janvier, 300 milliards de francs congolais (111 millions de dollars) en février, et 300 milliards de francs congolais (111 millions de dollars) en mars, sur les bons du trésor indexés.

La durée de remboursement de ces titres varie entre 182 jours et 2 ans, selon le type d’émission.

Un bon du Trésor est un titre d’emprunt émis par l’Etat et remboursable à échéance. En RDC, c’est le gouvernement qui émet les titres d’emprunt par le canal du Trésor public. Quand un opérateur économique ou un particulier achète un bon du Trésor, il prête de l’argent à l’Etat et devient son créancier. Garanti à 100 % par le gouvernement qui l’émet, le bon du Trésor est l’un des placements les plus sûrs sur le marché monétaire.

Le gouvernement de la RDC recourt régulièrement aux émissions des bons du Trésor et obligations du Trésor pour financer son budget et ses projets de développement. Ces emprunts sont destinés à combler le déficit budgétaire, à soutenir la croissance économique, à renforcer la stabilité monétaire et à diversifier les sources de financement.

Le ministère des Finances a indiqué que ces opérations financières contribueront à la mobilisation des ressources internes, à la promotion du marché financier local, à l’amélioration de la gestion de la dette publique et à la consolidation de la crédibilité du pays auprès des investisseurs.

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