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L ’on pensait que c’était passé l’époque de trafic d’influence, celle de la jouissance des biens appartenant à autrui sous l’étiquette de la famille présidentielle. Et pour ce, il n’y a meilleure réponse que celle de la justice qui doit se relever, comme celle qui avait tranché en faveur de Mme Cathy Kayene au sujet de ses parcelles sises au numéro 3 et 5 de l’avenue Kauka, au quartier Batetela dans la commune de la Gombe, un bien acquis depuis 2005 auprès de la famille Mobutu (Giala Mobutu et Nzanga Mo-butu).
Ces deux propriétés privées qui sont sujet de convoitise par un certain Kashama Muteba Kami, se disant cousin du Chef de l’Etat et qui était venu comme locataire aux adresses sus-évoquées signant un contrat de bail en bonne et due forme avec la propriétaire, la veuve Cathy KAYENE pour un loyer de 3.000 dollars/mois, dont il accuse cinq mois d’impayement du loyer qu’il occupait, celui situé au n°3 à l’adresse précitée. Entre temps, ayant un agenda caché, l’occupant, appuyé par quelques officiers généraux et magistrats a eu à mener des démarches judiciaires et a obtenu de manière illicite des jugements cassant les « documents légaux obtenus par la propriétaire attitrée de ladite parcelle, exhibant même un contrat de bail, obtenu frauduleusement, avec la succession du général Koti Bobo dont le jugement RC 120.776, qui sera finalement annulé par le RC 122.080 qui avait remis Mme Cathy KAYENE dans ses droits, comme un autre jugement sous RC 122.344 qui ordonna le déguerpissement de l’occupant qui se prévaut de ses relations au sommet de l’Etat ».
Chose étonnante pendant son bail, Mr Kashama Muteba s’est permis de sous-loger le consulat du Bénin qui lui payait, sans informé au préalable sa bailleresse Kayene, avec la complicité de certains généraux, véritable obstacle à l’état de droit prôné par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Malgré le déguerpissement, ces officiers et magistrats ont réhabilité par force le consulat du Bénin pendant que la propriétaire ne connait pas ce contrat qui lie le Consulat avec le prétendu cousin de Fatshi, qui use du trafic d’influence avec certains collaborateurs du Président de la République pour mettre la vie de la propriétaire Cathy Kayene en insécurité. Une occasion pour elle de plaider pour une bonne justice surtout pour sa sécurité, d’autant qu’elle continue de recevoir des menaces de mort.
Ayant foi en la justice de son pays, surtout à l’état de droit, cheval de bataille du président Félix Tshisekedi, Mme Cathy Kayene, victime de la spoliation reste sereine et croit qu’elle sera remise dans ses droits.
Occasion pour le magazine Passeport pour l’emploi et le site internet PLUS24ACTU.COM d’évoquer un autre cas similaire à Kimpoko, dans la commune de Nsele, opposant la famille du défunt Lokossa au général à la retraite Nabyolwa Propser, qui continue à enregistrer des morts. Le dernier en date est celle de Paulin Ntambwe, le gardien de la porcherie de Mr Ilunga Tshipamba située dans la concession Lokosa, mort de suite de tortures subies après un enlèvement procédé personnellement par le colonel Hamuli accompagné de l’avocat-conseil de la partie Nabyolwa en opposition dans ce dossier, Me Omekongo Kitete Steve, tous deux beaux-frères du général Nabyolwa dont ils se servent du nom et titre pour spolier les biens appartenant à autrui, selon les dernières déclarations de la famille du général qui serait aux soins à l’étranger et de lui-même faites lors de son interpellation à l’ANR/Nguma, comme devant Me Jean-Marie Biduaya reconnaissant n’avoir pas de concession à Kimpoko, mais qui serait à sa maitresse, Mme Omekongo Safi qui se fait passer pour la sœur d’Olive Lembe Kabila.
N’ayant ni titre, ni droit et ne se servant que de galons du général Nyabiolwa, Mme Omekongo Safi et ses frères dont Me Steve (conflit d’intérêt) a, tout de même, perdu le procès à la première instance par le jugement rendu le 16 février 2021 sous RC 1342, comme en appel. Mais, sortir de cette impasse n’est pas aisé, lorsque certains magistrats pensent trouver les moyens de leur substance en multipliant les procès. Chose faite avec l’ouverture d’un autre procès sur la même cause déjà jugée. En feignant d’ignorer l’Arrêt de la Cour d’appel RCA 12.306/12.307 du 14 avril 2022 décréta le non procédé, ces magistrats sapent même la légalité de toute l’architecture juridique congolaise.
Il ne fait aucun doute que la justice congolaise souffre déjà grandement de la corruption par les réseaux des mafieux.