Suite aux troubles sécuritaires survenus fin janvier à Kimpese, le gouverneur du Kongo-Central, Guy Mbadu, a été convoqué à Kinshasa pour s’expliquer. C’est le résultat du rapport final de la commission interministérielle mandatée par le chef de l’Etat pour enquêter sur les faits qui ont causé des morts et des dommages matériels importants les 29 et 30 janvier 2024 dans cette localité.

La commission interministérielle, composée du ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, du vice-ministre de l’Intérieur, Molipe Mandongo Jean-Claude et du vice-ministre de la Justice Mambulau Mbemba Thadée, a travaillé du 1er au 3 février. Elle a rencontré les autorités locales et les acteurs sociaux de la cité de Kimpese, située dans le territoire de Songololo.

Dans son rapport final, la commission interministérielle a pointé du doigt plusieurs défaillances de la part des autorités provinciales et locales.

Elle leur reproche notamment leur inertie et leur manque de réactivité, malgré les informations fournies par les services de sécurité.

Elle accuse également le chef de l’exécutif provincial du Kongo-Central de ne pas avoir assuré une bonne coordination sécuritaire, ni pris des mesures pour sanctionner les auteurs des crimes dénoncés par les parquets civil et militaire.

Enfin, elle dénonce le laxisme de certains policiers qui ont laissé faire les délinquants, suscitant la défiance de la population.

La semaine dernière, les soixante-sept policiers affectés à Kimpese ont été transférés vers d’autres zones de la province sur décision du ministère de l’intérieur.

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