Depuis le début de ce mois de septembre, que la pénurie des carburants ont été observés sur les stations-service d’approvisionnement du carburant devant plus des dizaines de stations-services de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) où de longues files d’attente des conducteurs et motocyclistes bloquent la circulation et perturbe le cours normal de la vie dans la mégapole qui provoque d’énormes embouteillages.

Ces longues files d’attente retenant des heures durant sur les chaussées des automobilistes dont les véhicules courent le risque de panne sèche.

Face à cette situation le prix des transports dans cette mégapole d’environ 15 millions d’habitants ont triplé dans le chaos engendré par la pénurie d’essence.

De l’autre côté les stations-services de Kinshasa pour servir tous le monde et pour faire face à cette pénurie de carburant ont décidé de procéder à une « Vente au compte-goutte » de l’essence. Suivant la déclaration du ministère congolais des hydrocarbures dans un communiqué.

Face à la « baisse sensible des Stocks en essence », le ministère des Hydrocarbures annonce qu’il a dû mettre en place dans les stations-service, un plan de « contingentement avec la limitation du volume en litre par véhicule ». Communiqué 

La raison de ce communiqué est pour permettre la gestion transitoire de cette période passagère de la baisse de stock d’essence en attendant bien évidemment le ravitaillement escompté 

Dans ce même communiqué le ministre précise que, la capitale Kinshasa qui consomme plus ou moins 1100 m3/jour est astreinte à 600 m3/jour ».

La pénurie devrait prendre plus de temps.

Le ministère annonce dans le même communiqué que le premier bateau transportant d’importants stocks est « attendu le 14 septembre courant » dans le pays.

Il est question de savoir que le pays est affecté par la crise mondiale aggravée par le conflit russo – ukrainien.

Son plus grand aéroport, à Kinshasa, fait face depuis plusieurs semaines à une pénurie de kérosène, provoquant diverses perturbations, notamment des vols retardés, reprogrammés ou carrément annulés.

Les stocks ont sensiblement baissé. D’ordinaire, environ 20 000 litres/jour sont distribués à chaque compagnie aérienne locale, mais actuellement, aucun opérateur ne peut acheter plus de 8 000 litres par jour de kérosène « Jet A 1 », d’après le ministère des transports.

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