L’information c’est nous
Quelques jours seulement après l’arrestation et la libération immédiate de onze sujets angolais en date du 20 juin au village Mil Huit, l’entreprise angolaise Sociedade Mineira de Catoca, responsable de la pollution des eaux de la rivière Kasaï et Tshikapa, tente encore d’exploiter le sol congolais au niveau de Tshikapa.
C’est par les ondes de la radio que le président de la société civile du progrès l’abbé Keshilemba révèle cette nouvelle.
L’entreprise Agolaise met toute en œuvre pour exploiter cette partie du territoire de Tshikapa.
« Il s’agit d’un tracteur appartenant à un exploitant minier angolais. Ce tracteur est en train de déblayer une route pour l’implantation des engins lourds destinés à l’exploitation du diamant sur un terrain en pleine exploitation par les congolais« , a-t-il fait savoir.
L’abbé va plus loin en précisant que « c’est un exploitant qui connait bien la RDC, notre administration minière, nos politiques en savent quelques chose ! Ce dernier avait des exploitants à Nsumbula et Ndjokopunda. Nous avons une légitime crainte du fait qu’il a ses complices dans notre pays pour atteindre sa besogne« .
« Cet opérateur accède à la RDC vers la ville de Fucauma, province de Lunda Norte en Angola. C’est le même opérateur minier qui est à la base de la pollution de la rivière Tshihumbwe, un affluent de la rivière Tshikapa’’.
Il demande au gouvernement central de la RDC, à éclairer le public sur le conflit frontalier et la verification sur la pollution de la rivière Tshihumbwe.
« Nous demandons au Gouvernement congolais de constituer, dans toute urgence, une commission mixte pour éclairer ce conflit frontalier et vérifier les allégations sur la pollution de la rivière Tshihumbwe, et aussi sollicitons d’un renforcement du contrôle de notre frontière, gage de notre souveraineté« , a recommandé le président de société civile Kamako.
Jean Paul KANKU NGINDU Jean Paul depuis Tshikapa