Un pays devient un Etat lorsque ses membres mettent en place une ORGANISATION quidétient le monopole de la violence LEGITIME et qui fonctionne de manière indépendante desautres entités extérieures. Cette organisation est réalisée ou obtenue par la mise en place desprincipes et règles que les membres de la société élaborent et qu’ils s’engagent à respecter dansle fonctionnement de leurs sociétés.La gestion de l’Etat est soumise au droit. Elle ne se réalise pas suivant les souhaits d’unmonarque, mais plutôt conformément aux prescrits du droit. Le violer au nom de la force, ousur base de l’impression de la toute puissance que l’on détiendrait, conduit inévitablement versla disparition de l’Etat. Toute domination qui s’exerce par le mépris du droit ou enméconnaissance de ses règles est illégitime.Après avoir assisté à la transhumance et au nomadisme des parlementaires, après l’épisode dela suspension des gouverneurs par un vice-Premier ministre, après des tirages au sort et desremplacements des juges de la Cour constitutionnelle effectué au mépris des règles quiorganisent ces matières, il se raconte, comme un ballon d’essai, que les dirigeant actuels veulentprocéder à la nomination des gouverneurs des provinces.Si une telle intention existe et tente ses auteurs, il leur est conseillé d’y parvenir par lamodification de la constitution, qui consacre un principe majeur à son article 220 en rapportavec l’autonomie des provinces.Tout projet contraire à la constitution ne peut être exécuté qu’après avoir changé les règles envigueur. Sans cela, ceux qui écoutent ces chants de sirène doivent purement et simplement avoirà l’esprit de respecter la constitution qui est le pacte qui fonde notre république et qui organiseles pouvoirs de ses dirigeants. C’est parce que les dirigeants agissent dans le cadre du droit eten vertu de celui-ci que le peuple est obligé de leur OBEIR. Lorsqu’ils sortent du pacte socialqu’est la constitution et qu’ils agissent en violation de ses principes, ils méritent aucun respectdu peuple.Il faut éviter de banaliser les violations de la constitution ou encore de mépriser sa force ainsique son autorité. Car, ceux qui se moquent du droit aujourd’hui chercheront un jour secours dans la force du même droit. Il faut donc éviter qu’on vous oppose demain ce que vous faitesaujourd’hui.Trésor LUNGUNGU KIDIMBALa caravane fera la sourde d’oreille et va certainement passer ; mais au moins, un chien auraaboyé.

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