Le samedi 13 juillet, plus de cinquante personnes ont perdu la vie lors d’une violente incursion menée par la milice Mobondo dans le village de Kinsele, situé dans le territoire de Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe.

Selon les informations fournies par le député provincial élu de Kwamouth, David Bisaka, ainsi que par le chef du village voisin de Kimomo, Stanys Liby, plus de 40 miliciens ont été tués lors de cette attaque. Des hommes en uniforme ont également perdu la vie sur le champ de bataille.

Les corps sans vie des victimes ont été récupérés par les services de sécurité sur place, après que l’armée a réussi à mettre en déroute la milice Mobondo. Cependant, cette tragédie marque une nouvelle escalade de violence en moins d’une semaine.

Le bilan est lourd : 41 miliciens neutralisés, 9 militaires tombés, et une femme, épouse d’un militaire, a également perdu la vie. Le chef du village Kimomo déplore le non-respect de l’acte d’engagement signé par les autorités traditionnelles Teke et Yaka devant le Chef de l’État pour la cessation de ces hostilités.

Il s’interroge sur les raisons qui poussent les miliciens à prendre les armes et à attaquer les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), une force gouvernementale. Cette situation est qualifiée d’aberrante et appelle à une prise en main urgente par le Chef de l’État pour rétablir la paix.

Le député provincial élu de Kwamouth, David Bisaka, précise que le bilan total est de 42 Mobondo, 9 militaires et une femme de militaire. Les corps des militaires et de cette femme ont déjà été acheminés aux morgues de Kinshasa, tandis que ceux des Mobondo gisent encore au sol à Kinsele.

La situation sécuritaire à Kwamouth reste préoccupante depuis jeudi dernier. Après avoir été repoussés par l’armée à Kinsele vendredi, les miliciens Mobondo ont récidivé samedi en attaquant la position militaire dans le même village, situé sur la route nationale numéro 17, à la limite entre Kinshasa et la province de Maï-Ndombe.

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