Décrétée par les Nations unies en 1993, suivant une recommandation de l’Unesco, chaque 03 mai le monde du médias célèbre la journée internationale de la presse qui a pour objet de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.
Alors que cette liberté est de plus en plus attaquée dans de nombreux pays d’Afrique, où des journalistes sont pris pour cible lorsqu’ils dénoncent la corruption et les violations des droits humains.
L’organisation internationale appelle tous les gouvernements africains à veiller à ce que les journalistes puissent effectuer leur travail sans crainte, ni discrimination et sans subir de manœuvres d’intimidation ou de harcèlement.
En RDC, le droit de disposer d’informations fiables et plurielles n’était pas respecté, aussi les conditions d’exercice des journalistes étaient souvent dangereuses.
Dans 4 ans seulement et sous le règne du nouveau président Felix Tshisekedi, la RDC gagne 30 places est classé 124ème au monde parmi les pays qui favorisent et garantissent la liberté de la presse.
Cette révélation a été faite par le secrétaire général de l’ONG Journaliste en danger (JED), Tshivis Tshivuadi le mercredi 3 avril lors de la journée mondiale de la liberté de la presse.
« Au dernier classement qui vient d’être publié, la RDC se positionne à la 124e place sur 180 payes du monde. En quatre ans, la RDC a gagné 30 places dans ce classement qui est le baromètre mondial de la démocratie ». A-t-il déclaré.
Selon lui, cet avancement est consolidé par le ministre de la communication et Médias Patrick Muyaya avec la consécration du droit de réponse comme une réparation à l’égard de la personne lésée ».
De son côté, le ministre Patrick Muyaya signale que la RDC a fait un grand pas considérable dans la marche vers la dépénalisation de la presse.
Pour lui, l’objectif ne pourra être atteint que si les journalistes parviennent, en amont, à réussir la salubrité médiatique.