La ville de Kinshasa capitale de la RDC, est honoré par plus des 60 ministres de l’environnement et du climat qui prennent part 

aux travaux préparatoires de la 27ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (PRE-COP27) qui est ouverts le lundi à Kinshasa.

Ces travaux servent de préparatifs à la COP27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh en Egypte du 06 au 18 novembre prochain.

En outre des ministres présent à Kinshasa, il sied de signaler aussi de centaines de délégués des Etats et des organisations internationales venus de quatre coins du monde participent à ces assises dont l’objectif est de donner des orientations sur les différentes thématiques qui constitueront l’agenda des débats lors de la 27ème session de la Conférence des parties (COP27), qui se tiendra du 06 au 18 novembre 2022, à Charm El-Cheik en Egypte.

Lors de l’ouverture de ce travaux le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a remercié la République d’Egypte qui a accepté pour avoir accepté que ces travaux se tient en RDC.

Pour le premier, la RDC est un pays qui, selon lui, regorge un espace majoritairement vert, de plus de 155 millions d’hectares de forêts tropicales humides et des tourbières, des mangroves et ses 10% de réserve d’eau douce de la planète.

Au cours de ses allocutions il a aussi salué les efforts du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait du changement climatique l’une des plus grandes priorités de son action depuis son ascension au pouvoir.

Pour Sama Lukonde les pays africains n’auront pas d’autre choix que d’exploiter leurs ressources naturelles.

De son côté la vice-ministre de l’environnement Ève Bazaiba congolaise a dénoncé en premier lieu « la tendance à la banalisation du non-respect des engagements internationaux pris par les parties à la Convention cadre des Nations unies sur le Changement climatique, avant et pendant la COP26»

Pour Bazaiba les pays africains ont du mal à opérer le choix entre la survie de leurs populations et le contrôle des émissions de gaz à effet de serre, cependant que le continent n’est responsable que de 4% des émissions mondiales.

S’agissant des pistes des solutions, elle appelle les africains à exploiter ses propres ressources et nourrir ses enfants ou les contempler et les laisser mourir de faim ».

Bazaiba rappelle que, L’Afrique n’émet que 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre alors qu’elle en séquestre beaucoup plus.

Pour le continent africain est cependant le plus vulnérable face aux conséquences du changement climatique.

Meschack lofaka 

+243904472962

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